dimanche 4 juillet 2010

Pour la maman d'Etiennise, csgd94120

"Ne pleure pas celle que tu as perdue
Au contraire, réjouis toi de l'avoir connue"

Tu n'auras pas semé ta couronne étoilée
Sur le miroir tari du ruisseau de tes jours.
Toute pleine de jours, toi, tu t'en es allée
Et ton frais souvenir en scintille toujours
Marceline Desbordes-Valmore.

« Ce qui importe à l’espérance de la femme
Qui saisit que c’est le dernier jour
C’est de croire en l’amour qui ne peut pas finir »
Louis de La Bouillerie

La Mort n'est rien,
Je suis seulement passé de l'autre côté.
Je suis moi. Tu es toi.
Ce que nous étions l'un pour l'autre,
Nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné,
Parle-moi comme tu l'as toujours fait,
N'emploie par un ton différent,
Ne prends pas un air solennel ou triste,
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie avec moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison
Comme il l'a toujours été,
Sans emphase d'aucune sorte.
La vie signifie toujours ce qu'elle a toujours signifié,
Elle est ce qu'elle a toujours été: le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée
Simplement parce que je suis hors de ta vue?
Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.
Tu vois, tout est bien.
Tu retrouveras mon coeur,
Tu en retrouveras les tendresses épurées.
Essuie tes larmes et ne pleure pas si tu m'aimes.
Saint Augustin
Un poème attribué à Charles Péguy

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